Ronald Cros et "Les Rencontres du Land Art et de la Ville"
Robert Cros a crée une oeuvre exclusive pour le projet "Les Rencontres du Land Art et de la Ville", c'est "L’air de la valse/ la valse des ères". C'est qui comte sur la participation du publique.
Ce sont les visiteurs les responsables pour la mise en action de l’œuvre, ils mettent le plateau en mouvement et déclenchent la musique. Même s’il y a une référence assez claire avec les anciennes boîtes d’Anjou, ici nous n’avons plus la protection ou la sécurité de la boîte qui est substitué pour les horizons de la ville.
Le couple, vieux et un peu triste, perd la protection de la boîte. C'est la fin de la fête et ils continuent à danser avec une petite musique, de manière mécanique... dans la continuation d'une joie qui est déjà finie. Qui c'est ce couple Est que c'esl la fin de la fête pour nous aussi? Est qu'il faut continuer à danser?
Selon Cros nous pourrions faire divers hypothèses pour cette scène présenté au milieu de l’espace urbain : « Pourquoi ce couple enlacé à l’air grave tourne-t-il seul dans ce jardin public ? La fête est-elle terminée depuis si longtemps que personne n’a pris le temps de les prévenir ? Est-ce une scène burlesque ? ».
Ce projet a, en effet, deux propositions. Le premier c’est de changer d’air au même sens de « changer de mélodie », sortir un peu des bruits urbains, comme les sonneries des portables, les cris des enfants ou le son des voitures. En ce moment, nous sommes invités à écouter différemment, attentivement et sensiblement.
L’air de la valse/ la valse des ères veut aussi nous faire réfléchir à notre responsabilité en rapport avec la planète, sur nôtres actions ou la manque d’elles. Quelles sont les menaces ou les espoirs provoquées par nous ? Elle permet aussi de nous rendre compte et aussi de penser sur notre fragilité, tant qu’humains, en lien avec les dangers pour lesquels passe la Terre. Selon le propre artiste : « En bref, pouvons-nous continuer à danser sur un volcan comme le font les personnages de la sculpture, prisonniers du bois dans lequel ils sont gravés ? »